Artigo publicado na França
Confira o artigo de Martinho Neves Miranda publicado no francês VILLAGE DE LA JUSTICE
Entrevista p/ Université de Lille – Aspectos legais em Megaeventos ( Em francês )
MNM fala sobre os problemas jurídicos existentes em grandes eventos e os cuidados que devem ser tomados pelos advogados que prestam consultoria nessa área.
Entrevista ao coordenador do Mestrado de Administração esportiva da entidade, Prof. Yann Carin.
Assista aqui!
LE RACISM DANS LE SPORT
Écrit par Martinho Neves Miranda
Peu après le début de ‘’ l’ÈRE des DÉCOUVERTES ”, les Européens ont constaté la diversité des cultures et des groupes ethniques entre les peuples.
Une conséquence de ce contact est que certains ont commencé à idolâtrer ou répudier les cultures auxquelles ils ne s’identifiaient pas, ce qui a conduit Levi Strauss à appeler ces deux mouvement de “fascination” ou “refus” de ‘’l’autre”.
L’idéologie du «refus de l’autre » méprisait et méprise encore tout ce qui n’est pas compatible avec un modèle de culture préalablement choisi par ceux qui pratiquent la discrimination.
Et le racisme constitue l’aspect le plus répugnant de cette façon de penser, en prônant que la formation anatomique et physiologique des personnes permet à certains d’être plus «humains» que d’autres.
Mais précisément le sport a été l’un des segments précurseurs de la diffusion de cette théorie absurde.
Ça suffit de voir que Hitler a essayé démontrer pendant les jeux en 1936, la suprématie de la race aryenne …
D’ailleurs, le nom même de «racisme» est une contradiction dans ses propres termes, une fois que la biologie et la génétique disent à l’unisson que les différences ethniques entre les humains ne produisent pas d’autres races dans la seule race qui est le “homo sapiens”.
Le fait est que, après une période d’oubli apparent dans la seconde moitié du XXe siècle, la xénophobie ressurgit à haute échelle dans le XXIe siècle, devant la crise économique mondiale, accompagnée d’un chômage élevé.
Son impact sur le sport a été immédiat, car ce segment, plus que tout autre, crée des contacts entre les composants de différents groupes ethniques, classes, origines et religions.
Et l’extériorisation de ce préjugé dans le sport est present dans les gestes, les chants et les insultes par les fans dans toutes sortes de stades, de champs et de cours.
Cependant, la chose étrange est que ces actes sont commis avec une particularité: ils s’adressent principalement aux athlètes adversaires, même si les fans savent qu’il y a des sportifs de différents groupes ethniques dans leur propre équipe.
Le résultat de cette observation est que la discrimination raciale est utilisée dans le but spécifique de déstabiliser émotionnellement l’adversaire, afin d’obtenir un avantage injuste dans la compétition, ce qui rend le racisme dans le sport encore plus grave.
En effet, ce comportment équivaut aux pires et plus répréhensibles moyens illicites d’obtention d’un avantage sportif comme le dopage, la corruption, la fraude, les menaces, etc.
N’oublions jamais que les grands gagnants ont basé leurs victoires sur leur talent. Et surtout sur l’effort personnel: la persévérance et la détermination qui conduisent les gens à se battre sans relâche pour la victoire.
La leçon que nous apporte cette réflexion est la suivante: Jamais la recherche de la victoire doit être à tout prix: principalement par le racisme.
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FIFA, FBI ET LE MOSTRE DE LA CORRUPTION
FIFA, FBI ET LE MOSTRE DE LA CORRUPTION
Écrit par Martinho Neves Miranda
Un scandale des dimensions d’un monstre. Et cette fois sans mythologie, folklore ou légendes. Les accusations portées par le FBI contre plusieurs dirigeants de la FIFA, ont donné les couleurs d’un régime terrifiant de corruption.
Mais peu sont conscients du fait que, aussi important que punir, c’est de travailler pour que cela ne se reproduise pas.
Et pour ça il faut déterminer les conditions qui ont conduit à l’éclatement de ce régime dénoncé par le FBI et qui a étonné la communauté internationale.
Le naturaliste français Jean-Baptiste Lamarck, a été le premier à proposer, au début du XIXe siècle, une théorie de l’évolution biologique.
Il a dit que l’environnement provoque des êtres vivants à façonner leur propre corps pour s’adapter à cette réalité. Ainsi, par exemple, le cou de la girafe avait augmenté par la nécessité d’atteindre les hautes branches des arbres; la chauve-souris avait ses yeux atrophiés à cause de l’absence d’exposition au soleil, etc.
Si sa théorie n’a pas expliqué complètement le phénomène de l’évolution, elle sert bien à comprendre le scandale de la FIFA, parce que l’environnement dans lequel les institutions sportives se situent crée le «habitat» favorable aux délits, à commencer par la manière de la gestion et du contrôle de ces entités.
En fait, gerés comme des associations sans but lucratifs, elles agissent sans les contrôles internes et gouvernementales propes aux sociétés commerciales.
Mais le scandale de la FIFA a révelé toute la distance entre ces entités et le but non lucratif. Puisque la contribution de leurs membres ne suffit pas à assurer leur survivance, elles opèrent dans le monde des affaires et aliènnent les droits deEn effet, les fédérations sportives internationales se sont accordé des pouvoirs exclusifs d’organisation et réglementation du sport qu’elles représentent au niveau mondial.
Elles ont un seul interlocuteur par continent et un seul interlocuteur par pays et ils détiennent des droits exclusifs d’organisation du sport dans ces zones géographiques.
Autrement dit, le sport fonctionne sous le régime de monopole aussi bien au niveau national qu’au niveau international.
L’ambiance est donc favorable à ce qui est arrivé: sans surveillance et avec un immense pouvoir de monopole, les hauts dirigeants, selon le FBI, ont été impliqués dans des fraudes concernant l’octroi de droits dont le propriétaire unique est la FIFA ou de ses filiales.
Si les charges de FBI sont confirmées on sera donc devant un sujet qui n’a rien à voir avec le sport: une violation de la loi antitrust, avec le mépris du principe de la libre concurrence.
Et ce scandale porte un coup fatal à l’ancien argument selon lequel ces entités ne devraient pas être vérifiés par l’Etat du fait ’’d’être autonomes et d’être le sport une affaire éminemment privée.«
Une objection tout à fait dépassée, car il ne s’agit pas du tout sur le sport et en plus ceux qui agissent sous le monopole doivent être soumis au contrôle du gouvernement afin d’empêcher les entités monopolistiques d’abuser de leur «position dominante».
Et ce n’est pas par hasard que les enquêtes ont été menées par les Etats-Unis, car il est précisément dans ce pays que les premières règles antitrust ont surgi, avec la loi « Sherman » de 1890, qui a inspiré le monde entier à créer des lois qui préservent la libre concurrence et empêchent la réalisation des fraude sur les marchés.
En outre, on ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’intérêt public lorsque les chiffres astronomiques sont impliquées, parce que là où il y a beaucoup d’argent le risque de délits financièrs augmente.
Ainsi, cet épisode ne peut pas servir seulement à faire que les coupables soient punis. Il est nécessaire de créer des règles et mécanismes de contrôle aussi bien au niveau international que dans les domaines du droit interne de chaque pays.
Car, comme le dit Lamarck, “si les organismes progressent selon l’environnement» et si rien ne se fait préventivement, de nouveaux systèmes continueront à créer des Draculas ou des Franksteins de la corruption, plutôt que des simples chauves-souris ou des girafes …
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Bien qu’il y ait beaucoup de différences entre les systèmes juridiques de France et des États-Unis d’Amérique, il y a un point commun entre eux : le principe de la bonne foi.
Aux États-Unis, ce principe dérive de prévision juridique expresse dans l‘UNIFORM COMMERCIAL CODE, dont alinéa 1-304, dit que « tout contrat ou obligation relevant du Code de commerce uniforme, impose une obligation de bonne foi, aussi bien dans sa constitution que dans son accomplissement ».
À son tour, le paragraphe paire 1-201, conceptualise la bonne foi (good faith) comme l’honnêteté dans la manière d’agir et le respect des normes commerciales raisonnables d’opération et négociation.
Ces normes représentent plusieurs obligations implicites qui découlent automatiquement de la conclusion d’un contrat.
Ils incarnent ce que nous appelons de bonne foi objective, c’est-à-dire qu’il s’agit de modèles de comportement qui sont requis de toute personne, puis dits « objectives » parce qu’ils ne prennent pas en compte l’état psychologique du sujet au moment où il a commis l’acte passible de récrimination.
Au contraire, les normes de conduite avaitent créés ayant pour paramètre l’homme « moyen » et toutes les parties contractantes sont censées les respecter, quelle que soit leur intention.
Ces normes sont des obligations contractuelles implicites de loyauté, transparence, coopération et information que les parties doivent avoir entre elles, afin que les deux puissent atteindre ensemble les objectifs que chacune a définit en signant le contrat.
Chaque partie ne doit pas voir dans l’autre un adversaire mais plutôt un partenaire, qui devrait être protégé en vertu de cette obligation de loyauté et de coopération.
Pour avoir pratiqué des actes de vandalisme et porter plainte d’un faux crime auprés de la police brésilienne, Ryan Lochte a oublié son obligation implicite de coopérer avec ses sponsors, même s’il n’avait pas eu l’intention par son acte de porter dommage à eux.
Et ce devoir était précisément celui de préserver son image, parce que c’est grâce à elle que ses sponsors seraient en mesure d’atteindre les objectifs poursuivis dans un contrat de sponsoring : augmenter la vente de leurs produits par la sympathie des clients à un idole.
Mais cet oubli lui a coûté cher.
Très cher.
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Université de Lille: En savoir plus sur le Master International en gestion du sport
L’Université de Lille en France a l’un des cours de gestion du sport les plus respectés dans le monde: Le Master International Sport Administration.
Nous avons parlé avec l’enseignant responsable Yann Carin, professeur de la Faculté des sciences du sport et de l’éducation physique de la Université, et qui nous dit un peu plus sur la dynamique du cours et les possibilités que les étrangers, en particulier les Brésiliens, peuvent faire ce master international.
1 – En général, comment décririez-vous le Master ?
Le Master International Sport Administration vise à former des cadres (managers) pour des organisations sportives à l’international.
Ce Master traite essentiellement des sciences de gestion dans le domaine de l’événementiel, du marketing, de la communication et de de la gestion (management). Ce Master est un diplôme d’Etat qui se déroule sur 2 ans (la première année est découpée en deux périodes : cours de septembre à fin mars et stage d’avril à fin juillet) (la deuxième année est découpée aussi en deux périodes : cours de septembre à janvier et stage de février à fin aout avec la soutenance de mémoire en septembre). Les cours sont assurés par des professeurs de l’Université et des professionnels. Nous tenons beaucoup à ce que les étudiants soient en contact régulier avec des professionnels.
2 – Quelles sont les chances d’entrer dans le marché du travail pour les étudiants qui faire le cours?
L’ambition de l’Université est de développer des diplômes permettant d’assurer un taux élevé d’insertion professionnelle des étudiants. C’est pourquoi nous travaillons avec l’étudiant sur son projet professionnel et nous développons des partenariats avec des entreprises, organisations sportives travaillant à l’international.
3 – Combien de temps et quelles sont les exigences pour les étudiants brésiliens peuvent prendre le cours?
Pour les étudiants brésiliens, il faut se former au français. Nous demandons à ce que les étudiants disposent d’un niveau de français permettant de pouvoir échanger et comprendre les cours. Un niveau d’anglais de base est également requis. Il faut savoir que les étudiants brésiliens peuvent acquérir un niveau de français convenable entre 6-8 mois de cours. Nous pouvons également organiser des cours spécifiques de management du sport en français pour permettre d’évaluer le niveau des étudiants et faire la sélection des étudiants retenus. En dehors du niveau de français, nous souhaitons que les étudiants aient une culture sportive, un projet professionnel dans le sport
4 – Est-ce il y a beaucoup d’étrangers faisant le cours ? On pourrait dire, en termes de pourcentage, quelle est la nationalité des étudiants qui font le cours ?
La promotion du Master ISA compte cette année 32 étudiants (15 français, 15 chinois, 2 étudiantes brésiliennes). Notre objectif est de pouvoir accueillir 15 étudiants brésiliens l’année prochaine
5 – Qui est, en moyenne, le nombre d’élèves par classe ?
35-40 étudiants maximum
6 – C’est vrai que cette année, le cours aura la présence d’un enseignant brésilien…. ?
Nous accueillons chaque année des enseignants de plusieurs nationalités dans le diplôme, nous accueillerons cette année Monsieur Martinho Neves Miranda, Procureur général de Rio, un professeur de l’Université de Berkeley USA, un professeur de l’Université de Buffalo USA .
A PRIMAVERA ÁRABE E OS 7×1
O assistente de Scherlock Holmes certamente perguntaria: o que tem a ver uma coisa com a outra? “Tudo meu caro Watson” responderia o enigmático detetive inglês.
Quando eclodiu a primavera árabe, o ocidente pensou que todos os países envolvidos acordariam numa democracia ao melhor estilo da terra do “Tio Sam”.
Mas não foi bem isso o que se viu. O Egito teve a volta dos militares por meio de golpe de Estado, a Síria mergulhou numa guerra civil sem fim e, juntamente com o Iraque, abriu as portas para o assustador Estado Islâmico.
Mas o que deu errado? Na verdade, foi a expectativa irrazoável da humanidade em querer que um único acontecimento fosse capaz de pôr fim a conflitos étnicos, culturais e religiosos que existem mais ou menos desde a morte de Maomé no século VII.
E o 7×1?
Ah, o 7×1, assim como a primavera árabe, seria, para alguns, o estopim para uma mudança no futebol brasileiro. Mas, de lá pra cá, vimos que nada mudou.
E não mudou porque a alteração de “MENTALIDADE” da gestão do futebol brasileiro exige a presença de “NOVAS MENTES” no poder.
Mas para que isso aconteça, são necessários 2 ingredientes incomuns no futebol desde a chegada de Charles Miller no Brasil: PROFISSIONALISMO e DEMOCRACIA.
Sabendo que de amador o futebol não tem nada, a lei 9615 (art. 27 Parágrafo 13) equipara as atividades profissionais desenvolvidas pelas entidades desportivas às sociedades empresárias para todos os fins.
Para QUASE todos…ouso corrigir.
Isto porque, para ficar em cima do muro, a lei NÃO exige que se constituam como tal, criando um verdadeiro Frankenstein jurídico: entidades desenvolvendo atividades empresariais, mas dirigidas por amadores…
Diante desse cenário, qual executivo ou profissional qualificado irá abdicar de suas atividades profissionais para se dedicar integral e “filantropicamente” a uma entidade?
Mas, o problema não para por aí, pois ainda que se disponha, terá de encarar um processo eleitoral nem sempre transparente e igualitário.
Com estatutos alterados para atrapalhar opositores, colégios eleitorais dissimulados e escrutínios pouco confiáveis, certos dirigentes criaram a receita perfeita para impedir o surgimento de boas e novas lideranças.
Assim, vivendo praticamente sem leis nem fiscalização do Estado, que lava as mãos como Pilatos no credo, o esporte de nosso país habita numa autêntica terra de Marlboro: um ambiente fértil para atrair dirigentes menos altruísticos…
Dentro desse panorama amadorístico e pouco transparente, você ainda acredita nessa tal “primavera do futebol brasileiro”?